LA SOLUTION – Vol.13
L’industrie a longtemps été un pilier de l’économie mondiale, créant des emplois stables et contribuant à la croissance économique. Cependant, ces dernières années, il y a eu une tendance inquiétante : un taux élevé d’évaporation des jeunes formés dans l’industrie. De nombreux jeunes talents, fraîchement diplômés et pourtant bien formés, choisissent de quitter le secteur industriel après seulement quelques années.
Cette situation soulève des questions cruciales sur les raisons derrière cette évaporation et les mesures à prendre pour y remédier. Le taux élevé d’évaporation des jeunes formés dans l’industrie est un défi qui nécessite une attention immédiate. L’industrie doit travailler en partenariat avec les écoles, les gouvernements et les organismes de formation pour résoudre ces problèmes.
En offrant des conditions de travail attrayantes, des opportunités de carrière claires et compétitives, et en alignant la formation sur les besoins de l’industrie, il est possible d’inverser cette tendance et de garantir un avenir solide pour le secteur industriel.
Comment attirer des jeunes dans l’industrie ?
- Proposer des projets au-delà d’un emploi.
- Former et qualifier les jeunes pour fabriquer l’avenir.
- Développer l’attractivité des entreprises.
- Détecter les talents et les moteurs de leur motivation.
- Faire assurer la promotion des métiers par les employés eux-mêmes.
- Développer l’apprentissage.
- Travailler la marque employeur.
Extrait d’article :
Pénurie de compétences et réindustrialisation : un étonnant paradoxe.
Publié par La fabrique de l’industrie.
“Si un mouvement de réindustrialisation a émergé dans notre pays, ce dernier reste fragile. Fin 2022, la part de l’industrie dans le PIB n’avait pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise Covid et au rythme actuel, la part de population active travaillant dans l’industrie atteindrait 14 % en 2070, quand la moyenne actuelle de l’UE est à 16 %.
Le potentiel de réindustrialisation des filières et de nos territoires, considérable, est notamment bridé par une pénurie généralisée de compétences. Le nombre d’emplois industriels vacants a été multiplié par trois entre 2017 et 2022, pour atteindre environ 60 000. Pourtant, notre appareil de formation est théoriquement en mesure de pourvoir la main-d’œuvre nécessaire : le nombre de jeunes formés chaque année aux métiers industriels correspond – en volume – aux besoins de recrutement. C’est ce paradoxe que nous souhaitons expliciter et interroger.”
LE POINT SOLUTION.
Le manque de nouveaux talents dans le domaine industriel
✅ Un jeune sur deux formés aux métiers de l’industrie n’y travaille pas.
✅ Il faut assurer la promotion des métiers par les employés eux-mêmes.
✅ Le taux élevé d’évaporation des jeunes formés dans l’industrie est un défi qui nécessite une attention immédiate.